Une centaine de personnes ont participé à la rencontre annuelle des acteurs engagés dans des opérations régionales d’Inventaire du patrimoine. Un programme dense alternant tables rondes, débats, ateliers, visite de la rade en bateau et conférences…
La perception d’un paysage est-elle objective ou subjective ? Comment cette subjectivité s’accorde-t-elle de la méthodologie d’Inventaire ? L’Inventaire a-t-il d’ailleurs les outils pour appréhender le paysage ? Et de quels paysages parle-t-on en regard des champs ouverts par la loi de 2021 sur les paysages sensoriels ? Quels regards aussi sur les paysages sous-marins sur un territoire comme le Bretagne ? Autant de questions qui n’appellent d’ailleurs pas de réponses définitives. Plutôt des éclairages sur les pratiques et les actions conduites par les uns et les autres ; notamment sur la place que chacun peut tenir dans les dynamiques patrimoniales.
C’est dans la prise en compte des paysages du quotidien que les opérations menées au plus près des territoires, portées par les collectivités, les associations ou les particuliers sont essentielles en appui de celles portées par les institutions. Avec une visite de la rade en bateau les mutations des patrimoines portuaires ont pris une plus grande acuité, tout comme les enjeux liés aux paysages sous-marins si peu encore connus malgré leur emprise en Bretagne.
La diversité des participants à cette journée restitue enfin la dynamique intergénérationnelle et interculturelle qui anime le patrimoine en Bretagne : étudiants et retraités, professionnels aguerris ou plus novices, mais tous engagés autour de la même attention à nourrir la connaissance du patrimoine et sa transmission.