inventaire et valorisation du patrimoine de bretagne

À partir du 3 juin, le DRASSM (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines du ministère de la Culture), en partenariat avec la Région Bretagne, reprend, pour 3 semaines, ses investigations archéologiques au large de Brest avec toujours l’espoir de retrouver les épaves de la Marie-Cordelière, vaisseau amiral de la duchesse Anne de Bretagne, et du Regent, navire d’Henri VIII d’Angleterre, coulés bord à bord lors d’un combat épique, le 10 août 1512 entre le Goulet de Brest et la pointe Saint-Mathieu.

Cette nouvelle campagne de recherche a lieu du 3 au 14 juin puis du 24 au 28 juin à bord de l’André-Malraux, le navire scientifique du DRASSM, avec une quinzaine de personnes à son bord. Des plongées ponctuelles robotisées et/ou humaines là où des signaux intéressants ont pu être relevés lors de la première campagne de prospection réalisée en juin 2018.

En parallèle, les vestiges de Sud Minou 1 (navire marchand du XVIe siècle), repérés l’été dernier à 50 m de profondeur, feront aussi l’objet d’une expertise approfondie avec dégagement et prélèvement.

Un peu d’histoire

Construit en 1498 sur ordre de la duchesse Anne de Bretagne, la Marie Cordelière était à l’époque l’un des navires de guerre les plus puissants de la flotte bretonne.
Le 10 août 1512, au terme d’un combat épique contre les forces anglaises, entre le goulet de Brest et la pointe Saint-Mathieu, le bateau fait naufrage en même temps que le Regent, fleuron de l’armada britannique avec lequel il combattait bord-à-bordDepuis, plus aucune trace des vaisseaux engloutis depuis plus de 500 ans… Leur découverte permettra d’en savoir plus sur l’architecture navale, l’artillerie, l’accastillage, le mobilier de bord en usage sous les règnes de la duchesse Anne et du roi Henri VIII d’Angleterre.

 

Pour en savoir plus sur le projet de recherche : www.lacordeliere.bzh